L’air frais est prélevé au niveau du sol, là où il est le plus froid.
Au contact du foyer, cet air se réchauffe et commence son ascension: c’est ce qu’on appelle la convection naturelle.
L’air réchauffé s’élève alors dans le caisson et vient buter contre un faux un plafond où se situent deux grilles de sortie d’air chaud.
La chaleur se répand dans votre pièce qui pousse l’air frais vers le bas où il sera de nouveau prélevé.
Ce mouvement circulaire permet un bon brassage de l’air dans votre pièce : c’est ce qu’on appelle le chauffage par convection.
Parallèlement à ce phénomène, la vitre laisse filtrer une chaleur puissante que l’on ressent lorsqu’on se place devant, même à distance: c’est la chaleur par rayonnement.
Le rayonnement est engendré par le matériau qui compose le foyer (la fonte par exemple), mais aussi par les briques réfractaires qui renvoient une chaleur douce et agréable avec plus ou moins d’inertie selon la masse présente.
Sur le plan technologique, il y a peu de différence
entre un poêle à bois et
un foyer fermé de cheminée. Ils bénéficient des mêmes options et subissent les mêmes contraintes normatives.
- Les foyers peuvent être de faible puissance : 4 ou 5 kW, ou de forte puissance : 20kW.
- Ils peuvent être étanches, pour les maisons de type Basse Consommation, par exemple.
- Ils peuvent être équipés du système « vitre propre » grâce à une arrivée d’air au niveau de la porte qui empêche la fumée d’accrocher sur la vitre.
- Ils sont équipés de la « double combustion » .
- Une turbine peut être activée pour expulser l’air chaud.
Les arrivées d’air frais de comburant sont indispensables sur une cheminée, plus gourmande en air que peut l’être un poêle à bois par exemple. Elles sont en général prises à l’extérieur, face au vent, si possible.
Toutefois, si la configuration de la maison ne s’y prête pas, le vide-sanitaire (sous certaines conditions de respect des dimensions des ouvertures) ou le garage (s’il est suffisamment ventilé et ne comporte pas de gaz d’échappement) peut faire l’affaire.