A la différence du
foyer fermé, l’air chaud de l’insert sort par la façade avant et se retrouve la plupart du temps propulsé par une turbine placée dans la partie basse de l’appareil. L’air de la pièce est alors prélevé en partie basse de l’appareil, fait le tour du corps de chauffe dans une seconde enveloppe le canalisant, et ressort par les grilles en partie haute de l’appareil.
Le
principe de fonctionnement de l'insert et son utilisation porte toujours fermée, constituent des différences majeures avec le foyer fermé qui, lui, fait grimper la chaleur dans la hotte par des passages situés au dessus du corps de chauffe: l'avaloir. C'est d'ailleurs la différence fondamentale au premier regard entre l'insert et le foyer fermé: l'insert n'a pas d'avaloir.
Constitué en fonte ou en acier, l’insert paraît d’allure plus rustique que son cousin le « foyer fermé », parce que sa fonction première est avant toute chose, de chauffer: le raffinement et l’esthétique passant au second plan.
Reste qu’il peut bénéficier de fonctions intéressantes :
• Système « vitre propre »
• Technologie dite de "double combustion" (permettant de brûler les gaz perdus et optimiser ainsi la combustion avec des rendements supérieurs à 70%)
• Vision latérale du feu par des cotés vitrés
• Rendement supérieur à 70%
• Sortie en 180 mm : pratique pour les petits conduits.
• Feu continu pour certains modèles : cependant une bûche qui passe une nuit à brûler produit très peu de chaleur, mais beaucoup de bistre…L’idée des constructeurs de faire perdurer un feu jusqu’au matin est intéressante sur le principe, mais
absolument contre-productive et à proscrire.
Le schéma de principe ci-contre illustre bien le fonctionnement de l’insert. Les fumées sortent directement dans le conduit : il n’y a pas de tubage possible.
La chaleur sort par des grilles en partie haute de la façade avant de l’appareil, et parfois sur les côtés, l’air frais étant prélevé dans la pièce.