Le corps de chauffe est la pièce maîtresse de
la cheminée : c’est le « caisson » ou le « four » dans lequel se consumeront vos bûches. Il devra, selon les modèles, absorber des températures avoisinant les 1000°C.
Il peut être en fonte ou en acier.
- La fonte présente l’avantage d’une plus grande inertie de chauffage : c’est-à-dire que l’appareil restera plus longtemps chaud après la fin de la flambée.
- . L’acier a lui l’avantage de la rapidité : il montera plus vite en température que la fonte, ce qui est intéressant pour une résidence secondaire, par exemple, qui nécessiterait d’ un dégagement de chaleur immédiat. Cependant, il refroidira aussi plus rapidement.
Bon a savoir
Il n’est pas inintéressant de dire quelques mots sur les soudures qui lient les plaques d’acier destinées à constituer le corps de chauffe du foyer :
- La soudure à points : l’acier est soudé comme une couture de pantalon. Les ancrages sont poinçonnés à distance régulière et assurent la liaison des pièces. Cependant, à l’usage, les tôles subissent des dilatations répétées et se déforment dans le temps finissant pas laisser filtrer l’air entre les points.
Certes, les conséquences ne sont pas catastrophiques, mais l’air servant au comburant arrive alors d’un peu de partout, le foyer perd de son étanchéité et son réglage d’arrivée d’air d’origine ne maîtrise plus grand-chose. - La soudure dite « thermo-soudée » est intéressante sur le plan de l’étanchéité. En effet, la soudure est continue comme si on appliquait de la colle avec un tube. Les plaques peuvent alors se mouvoir et le caisson rester étanche si la porte n’a pas subi non plus de déformation importante qui l’empêcherait de comprimer le joint sur le cadre.
Privilégiez si vous pouvez, les appareils présentant un doublage dans le fond du foyer, souvent en fonte. Il permet de protéger la plaque du fond sujette aux chocs thermiques répétés et, en cas d’altération, elle est remplaçable.
Vermiculite, chamotte, brique réfractaire… appellations différentes selon les fabricants, sont des isolants placés sur les parois du foyer sans y être fixés pour des raisons de dilatation. Ils ont un rôle de protection du corps de chauffe, mais réfléchissent également le rayonnement de votre feu vers votre intérieur.
Ces matériaux sont des pièces moulées d’une certaine fragilité. Elles subissent naturellement tous les chocs thermiques des allumages successifs et arrivent à se fendre ou se détruire, surtout lors des manipulations de bûches qu’on laisse lourdement choir sur les cendres et qui viennent rouler contre la paroi…
Ces matériaux remplaçables sont considérés comme des pièces d’usure et rentrent rarement dans le cadre de la garantie contractuelle.
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Il faut savoir que des briques réfractaires fendues n’ont aucune conséquence néfaste sur l’intégrité de votre foyer et ne présentent aucun risque sur le plan sécuritaire.
Les dimensions des foyers : elles peuvent être très élevées, pour atteindre 120 cm. Depuis quelques années, la mode est au 16/9ème : écran large, surbaissé et peu profond.